RAPIDE LARDENNE

, par Françoise Cwiek

Ambiance très conviviale par cette belle journée d’été.
52 participants + 8 jeunes pour le tournoi leur étant réservé.

Des photos de nos reporters du jour . Merci à eux.

Plutôt que de faire de l’autosatisfaction, nous avons demandé à Lucas Muratet, le vainqueur du principal, comment il avait vécu son tournoi, merci à lui.

"Sous la chaleur écrasante, les conditions de jeu, malgré un problème de climatiseur, étaient plus que convenables. Je n’ai pas beaucoup joué cette année, mais l’organisation était particulièrement efficace, agréable journée.
Seul rapide comportant 9 rondes dans la région, il est en cela particulièrement éprouvant, et les joueurs ayant pris du retard dans les premières rondes peuvent toujours espérer revenir, en misant sur l’endurance.

Du fait de la cadence relativement rapide (15min +3 sec/coups) j’ai mis l’accent sur la gestion du temps, qui est quelque chose de primordial si l’on veut espérer un bon résultat. Ce n’était pas parfait, mais j’ai fait de mon mieux.
A la fin de la ronde 4, nous n’étions plus que 3 a 100% des points, 3 habitués des tournois de la region (Alexandre, Romain et moi) la suite s’annonçait palpitante, sachant que nombreux joueurs derrière montraient encore les dents.
4 parties pas si simples, mais où j’arrive à jouer correctement, gardant assez de temps pour ne pas faire de trop grosses gaffes.
La 5e grille d’appariements me contraint à affronter mon compagnon échiquéen de toujours, Alexandre. Le temps des nulles rapides est révolu, affrontement où je prends un avantage avec les blancs, lié a une position du roi des noirs peu confortable, et garderai cet avantage jusqu’au bout. La défense était acharnée ! Puis, le refrain continue puisque me voilà une nouvelle fois contre Romain, où cette fois avec les noirs, sur une sicilienne (comme à la ronde précédente) nous en venons à répéter les coups dans une finale de tours, après un sacrifice de pion effectué dans le milieu de jeu.
Le tournoi était loin d’être fini. Zeitnot en finale Fou contre Cavalier (ayant moi-même le fou) contre Guy Cesbron où je tente de gagner à tout prix dans une position à peu près égale au détriment de ma position, et arrive à gagner au temps. Pendant ce temps, Alex battait Romain dans le match du trio de tête.
Je bats ensuite Jacques Malart (1950) et l’agréable entraîneur Jean-Michel Daloz(2010) qui m’avait appris beaucoup de choses lorsque je débutais, notamment lors du stage d’Aspet en compagnie de Michel.
Je termine avec 8.5/9 avec un certain enthousiasme, et une perf à faire décoller mon classement. La grille américaine devrait être jointe afin d’étoffer les informations.
Merci à Marc de m’avoir démarché afin de rédiger ce mini-article."

Ci-joint les grilles américaines